Saccage du patrimoine archéologique : à Saint-Lyphard aussi
Si la destruction de plus d’une trentaine de menhirs à Carnac en mai 2023 fait grand bruit, d’autres sites archéologiques sont régulièrement endommagés ou détruits par négligence ou vénalité… Ainsi, en réaction à l’article sur Carnac, Hubert Chemereau signale des dégradations sur un tumulus à Saint-Lyphard, en Brière (Loire-Atlantique).
En 2022, le tumulus préhistorique (qui abritait des tombes) de la butte aux Corzeaux en plein marais briéron a été en partie détruit, comme on peut le voir sur ces images.
Selon cet observateur, le revêtement du tumulus, en calcaire (ce qui est plutôt rare), aurait servi à réaliser un lieu d’abordage pour les barges transportant le bétail :
Hubert Chemereau dénonce une « omerta » sur cette destruction de la part des autorités et du syndicat qui gère le marais de Brière. « L’endroit est difficile d’accès et tout le monde se renvoie la balle… » Il craint que, si rien n’est fait, l’intérieur du tumulus et les chambres funéraires, ne soient également endommagées par le piétinement du bétail.
Rappelons que l’article 322-3-1 du code Pénal concernant la destruction, dégradation et détérioration de matériel archéologique prévoit jusqu’à 7 ans de prison et 100.000 euros d’amende.
Commentaires récents